30 Oct En finir avec les injonctions envers soi même sans culpabiliser

Il nous arrive tous, de manière plus ou moins fréquente d’être à deux doigts d’exploser. Dans ces moments, on a envie d’hurler « mais foutez moi la paix !! Qu’il s’agisse de faire plaisir, d’être fort ou encore d’être parfait, on s’impose sans arrêt de faire ceci, et agir comme cela. Cela est vrai aussi bien à la maison qu’au travail. Dans cet article, je vous partage LA question à vous poser pour vous détacher de toutes ces obligations… sans culpabiliser.

Vous retrouverez la version écrite sous la vidéo.

Avant et après

Je vous le disais dans un précédent article : pendant 30 ans j’ai été la personne que je ne suis pas. Je pensais qu’on attendait X et Y choses de moi du coup, toute disciplinée que je suis, je m’astreignais à faire tout cela, jusqu’au jour où j’ai eu envie d’imploser.

Démarrage

Quand je commence à travailler avec mes clients, je leur dis souvent de remonter le fil. D’aller creuser à la source, de voir ce qui a déclenché les choses. Qu’est-ce notre corps a perçu comme danger (ou inconfort) qu’il a ensuite communiqué à notre cerveau qui a ainsi fait en sorte de répondre oui à tout ?

On retrouve souvent la peur du regard des autres, du jugement, de ne pas être dans la norme, d’être pointé du doigt et le manque de confiance en soi.

Les faux amis

Bien évidemment nos chers amis les réseaux sociaux ne nous facilitent pas la vie en nous renvoyant l’image de toutes ces personnes à la vie lisse et magnifique nous faisant sentir entre le vilain petit canard et l’ovni totalement à côté de la plaque.

Et puis il y a bien sûr toutes les injonctions entendues, lues qui, on le pense vraiment, sont LA solution à tous nos maux du quotidien ! Il faut que je fasse du sport tous les matins, je dois trouver le travail de mes rêves, il faut que je cuisine tous mes repas moi-même etc. Toutes ces injonctions, aussi bénéfiques soient-elles sur le papier perdent de leur efficacité dès que vous les percevez comme des contraintes.

Réflexe

Sur le moment on dit donc oui. On se plie à les insérer dans notre agenda, jusqu’à ce que l’effet cocotte minute nous prenne par surprise et que l’implosion arrive.

Question

La question que je vous invite à vous poser est donc : pourquoi voulez-vous faire ça ?

Pourquoi:

• voulez-vous mettre vos enfants dans une école à l’autre bout de la ville alors que vous en avez une à trois rues de chez vous ?
• voulez-vous absolument prendre plus de responsabilités au travail alors que dans le fond, le poste que vous avez actuellement vous convient ?
• tenez-vous absolument à inviter en grande pompe tous vos amis alors qu’au fond de vous, un diner en petit comité avec les plus proches vous irait très bien ?

Pas à pas

Petit à petit, remontez le fil. Allez chercher quelle injonction, quel « il faut que » vient indiquer à votre corps et à votre cerveau que si vous ne le faites pas, il y a danger pour vous.

Plus vous allez prendre l’habitude de regarder l’origine de ces contraintes, plus vous allez prendre du recul, et plus, petit à petit, vous allez déculpabiliser de ne pas faire telle ou telle chose. C’est de cette manière que vous allez vous accorder plus de paix !

Au quotidien

Je vous invite donc à repérer les « il faut que » et « je dois » dans votre quotidien. Recherchez ce qui se passerait si vous ne faisiez pas X ou Y chose. Remontez le fil. Prenez le temps. Vous verrez que les enjeux ne sont pas si grands que ce que notre corps et notre cerveau nous font croire.

A deux

Et si vous avez de la peine à faire ce travail seule, appelez-moi à la rescousse ! C’est mon travail de vous aider dans ce cheminement ! Je vous expliquerais tous les mécanismes qui nous gouvernent et qui nous entrainent, en mode automatique, à subir plutôt qu’à choisir la plupart du temps !

A la semaine prochaine !