18 Sep 3 conseils pour ne plus se sentir obligé de faire plaisir

Certaines personnes ont tendance à vouloir faire plaisir à la terre entière et à se faire passer en dernier. D’où vient cette passion pour faire plaisir aux autres et comment se remettre légitimement au centre de son quotidien sans culpabiliser ? Je vous dis tout dans cet article et vous partage 3 conseils vous faire passer de temps en temps en premier !

Vous retrouverez la version écrite sous la vidéo.

Origines

Dans la continuité des deux derniers articles sur les drivers, je souhaite vous parler cette semaine de la petite voix qui murmure « mais allez, fais le, vas-y, ça leur fera plaisir ». Cette petite voix, d’où vient-elle ? De la croyance que si l’on ne fait pas X ou Y chose, la terre entière sera malheureuse. Rien que ça !

Cette petite voix a commencé à prendre place lorsque l’on était petit et que l’on ne voulait pas faire de bisou à la famille entière en arrivant. On avait alors le droit à « ho bah t’es pas mignonne ! » Autre source d’installation de cette petite voix, lorsque l’on nous disait « allez, sois gentil, fais pas de bruit, je suis épuisé ». Ou encore « tu ne veux pas ranger ? Haaannn, bah moi je suis triste alors. J’aime mieux quand tes jouets sont rangés ». Des exemples du même genre, il y en a des tonnes !

On a vu pire

Vous allez certainement me dire qu’il y a pire comme message contraignant. C’est vrai que c’est plutôt une qualité d’être « gentil » avec les autres. En effet, ça a plutôt une connotation positive. C’est cependant comme l’expression qui indique que la liberté de l’un s’arrête là où commence celle du voisin. Quand on fait plaisir aux autres à son propre détriment, il n’y a plus de plaisir pour nous.

Si par exemple vous partez en vacances à la mer pour faire plaisir à votre conjoint alors qu’au fond de vous vous êtes plutôt montagne. Ou alors, si vous ne choisissez jamais le restau pour les soirées entre amis parce que certains sont plus difficiles que vous, ou qu’au travail, vous vous retrouvez avec le matériel le plus ancien de manière à ce que votre collègue arrête de râler. Dans tous ces cas, vous mettez votre propre plaisir en vous faisant passer après les autres.

Le deuxième effet kisscool

Dans tous les cas précédemment cités, être un « fais plaisir », est pénible! Ca entraîne des personnalités qui ont peur de s’affirmer, qui ont une faible estime d’elles même et qui ne se connaissent pas vraiment puisqu’elles ne s’arrêtent jamais sur leurs propres besoins. On a vu des petites voix plus valorisantes n’est-ce pas ?

Solutions

Dans ces cas là, que peut-on faire pour être moins tributaire des envies des autres et déculpabiliser si on ne s’y plie pas?

• Ecouter ses propres besoins. Il n’y a pas de raison que les choses aillent toujours dans le même sens. Donc faites plaisir si vous le voulez. Acceptez également que les autres se plient à vos envies de temps en temps.
• Ne surtout pas attendre les autres d’ailleurs. Faites-vous plaisir ! Vous n’avez pas besoin d’occasion spéciale ou de la validation de quelqu’un pour faire ce dont vous avez envie.
• Apprendre à dire non et à mettre des limites ! Vous n’avez pas envie de sortir ce week-end ? C’est votre droit ! Vous avez envie de prendre vos vacances en juillet cette année même si vous êtes sûre que ça va complexifier la tâche des RH pour vous remplacer ? Vous avez tout de même le droit de demander.

Faites-vous plaisir !

Vous avez maintenant 3 conseils pour donner moins de poids à la petite voix « fais plaisir ». Si vous voulez un accompagnement complet qui va non seulement vous apprendre à dire non mais aussi vous permettre de mieux vous connaitre et de comprendre comment vous fonctionnez, de mieux vous organiser, de baisser votre niveau de stress et d’avoir plus d’énergie, je vous recommande le programme qui s’appelle Moi d’Abord !

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