13 Nov Prendre des décisions sans se prendre la tête

Parfois, prendre une décision dure à peu près aussi longtemps qu’un marathon. On pense « oui », puis « non ». On décide que « ok pour cette fois » avant de revenir sur notre décision trois minutes plus tard. Explication des origines de cette complication chronique ainsi qu’une solution pour prendre des décisions sans se prendre la tête dans cet article.

Vous retrouverez la version écrite sous la vidéo.

Accepter de choisir

Dans le fait de prendre une décision, il y a forcément le fait de dire oui à quelque chose et non à autre chose. Cette étape est déjà un challenge en tant que tel.  « Est-ce que ça va plaire ? Qu’est-ce que vont dire les autres ? Est-ce que c’est ce que je veux vraiment ? »  Autant d’interrogations qui peuvent freiner notre prise de décision. Car plus on se pose ces questions, et plus naissent des craintes, des peurs, des risques qui pourraient devenir réalité si on se trompait et ne décidait pas la bonne chose.

Dites-moi d’ailleurs en commentaire ce qui vous bloque pour prendre des décisions. 🙂

Les conséquences

Vu sous cet angle, c’est tout à fait normal d’avoir du mal à prendre une décision. Certaines décisions n’ont pas un grand enjeu, cependant lorsqu’il s’agit de choisir un poste ou de signer pour l’achat d’une maison, l’enjeu est bien présent. C’est en général dans ces moments que l’on devient dingue avec toutes les craintes des conséquences potentielles de notre décision qui naissent dans notre tête.

3 étapes

Pour éviter ce tiraillement intérieur, je vous invite à utiliser les trois étapes suivantes afin de vous aider dans vos prises de décisions.

• Premièrement : isoler les conséquences les unes des autres. Elles seront bien moins impressionnantes (et auront donc moins d’enjeu) lorsque vous les regarderez une par une.
• Deuxièmement : demandez-vous : « Quel est le réel enjeu si cette conséquence se produit ? » Bien souvent, à force de revenir sans cesse dessus, on a l’impression qu’une conséquence serait horrible si elle se produisait, alors qu’en réalité, elle est souvent minime.
• Troisième étape : demandez-vous : « Quelle est la probabilité que la conséquence négative se produise ? » Vous le savez en effet, nous avons très souvent peur de choses qui ont en réalité une très faible probabilité de se produire.

Mise en pratique

Dans la vidéo, je vous propose un exemple pratique concret afin de vous rendre compte du mécanisme de ces trois étapes. N’hésitez pas à visionner cette vidéo.

Je vous invite ensuite à essayer cette technique de prise de décision pour ne plus vous prendre la tête et être plus sereine !

A la semaine prochaine !