14 Août Ne plus avoir peur du changement

Un nouveau travail, un enfant, vivre avec quelqu’un, commencer un nouveau sport… Il nous arrive à tous, plus ou moins fréquemment, de ne pas être très confortable face au changement. Une partie de nous a envie que ce changement arrive, mais on est également tenté de trouver des excuses pour ne pas se lancer dans cette nouvelle aventure.  Intrigant n’est-ce pas ?  Explications et conseils pour ne plus avoir peur du changement et reconnaître les vrais dangers qui y sont liés ici.

Vous retrouverez la version écrite sous la vidéo.

Changer

Le changement, c’est un fait, nous emmène vers quelque chose de nouveau. Et vous qui me suivez depuis quelques temps, vous savez que les nouveautés, notre corps et notre cerveau n’en sont pas très friands. Elles lui inspirent insécurité potentielle à tout bout de champ et beaucoup d’inconnues à l’horizon.

Risques

Forcément, qui dit insécurité et plein d’inconnues, dit sonnette d’alarme de notre corps et notre cerveau. Ils vont ainsi déployer une énergie incroyable à nous faire voir tout ce qui pourrait potentiellement mal tourner si on opte pour la nouveauté.

C’est pour ça que très souvent, nous avons peur du changement. Même si une partie de nous peut l’avoir choisi et être excité à l’idée des nouveautés.

Et de votre côté, qu’est-ce qui vous fait le plus peur dans le changement ?

Changeons

Dans le but de ne plus faire un pas en avant et 3 pas en arrière face au changement, voici quatre questions que je vous invite à vous poser surtout si c’est un changement que vous avez choisi. Elles sont un peu différentes si c’est un changement que vous subissez.

Action

Je vous invite à prendre une grande feuille et dans une première colonne, répondez à la question

• qu’est-ce que ce changement va apporter ? Répondez à cette question en indiquant aussi bien ce que vous voyez comme bonnes choses que comme mauvaises. Aussi bien ce qui vous vient directement en tête et ce qui ne vient qu’en second plan. Listez tout ce que vous imaginez que ce changement va engendrer.
• Dans la seconde colonne, répondez à la question : quels risques son liés à ce changement ? C’est dans cette colonne que vous pouvez donner libre court à toutes vos peurs. Qu’est-ce que votre gardien intérieur voit comme dangers potentiels liés à ce changement ? Je vous invite également à donner une note de gravité allant de 1 à 10 au cas où ce risque potentiel se produisait (1 étant une gravité faible et 10 étant très grave.)
• Dans la 3è colonne, répondez à la question : quelle est la probabilité que ces risques deviennent réalité ? Vous le savez certainement si ce n’est pas le premier article que vous lisez de moi : on a souvent peur de choses qui ont en réalité très peu de probabilité de se produire ! Notez également cette probabilité entre 1 et 10, 1 étant très peu probable et 10 fort probable.
• Dans la 4è colonne, multipliez la note de la gravité avec la note de probabilité. Vous saurez comme ça sur quel type de risque vous focaliser plutôt que de les avoir tous qui tournent en boucle dans votre tête. Pour les plus gros (ceux avec la plus grande note sur 100, vous pouvez éventuellement prévoir un plan d’action de prévention.)

Mise en application

Par exemple, imaginons que vous avez très peur de ne pas être à la hauteur dans votre nouveau poste et que vous êtes à 2 doigts de vous saboter lors de l’entretien voire de refuser le poste. Notez tout d’abord une note de 1 à 10 de gravité si vous êtes réellement perdue dans ces nouvelles fonctions. Notez ensuite la probabilité que ça arrive, puis multipliez vos notes. Peut être que vous vous dites que le gravité serait de 8. Cependant, vous savez au fond de vous que la probabilité que cela arrive est de 2 car vous avez les compétences et les capacités requises. Cela donne un total de 16 sur 100. Donc rien d’alarmant.

Peut être par contre qu’une autre peur est que votre routine personnelle soit totalement chamboulée et que votre famille en pâtisse. Dans ce cas, peut être que pour vous la gravité si cela se produit est de 8 et la probabilité de 7. Soit un total de 56. Dans ce cas, là il peut être judicieux de prendre des mesures préventives de manière à ce que cette peur soit maîtrisée et que, à nouveau, corps et cerveau se détendent de manière à vous laisser prendre vos nouvelles fonctions sereinement.

Respirez

Dans tous les cas, donnez-vous du temps ! C’est primordial. Un processus de changement nécessite plusieurs étapes de transition afin de s’adapter à la nouvelle situation. Ne vous auto flagellez donc  pas. Avoir peur du changement est tout à fait normal. A vous de prendre un peu de recul pour regarder quels risques valent vraiment la peine de se pencher sur eux.

Pour toute question, n’hésitez pas à me contacter ou à laisser un commentaire.

A bientôt