10 Juil 4 étapes pour avoir plus confiance en soi

On a parfois tendance à regarder avec envie les personnes de notre entourage personnel et professionnel qui ont confiance en elles. Plutôt que de vous focaliser sur ce que vous n’avez pas, je vous propose de regarder la problématique autrement et de comprendre ce qui vous empêche d’avoir confiance en vous en vous concentrant sur les mécanismes du corps et du cerveau. Suivez le guide !

Vous retrouverez la version écrite sous la vidéo.

La confiance en soi

Dans un précédent article, nous avons vu que la confiance en soi s’acquiert.

La seconde chose à savoir sur le sujet, c’est que notre cerveau aime que les choses soient claires.

• C’est blanc OU noir.
• C’est bon OU mauvais.
• Il y a un danger OU tout roule.

Le cerveau

Tout ce qui se trouve dans la zone de gris entre les deux est haï par notre cerveau. Lorsqu’il se trouve dans ce genre de situation, ça le met en insécurité. Il ne sait pas s’il doit dire oui ou non, être content ou triste. Il est déstabilisé.

La mauvaise nouvelle, c’est que dans la vraie vie, tout n’est pas si tranché. Nous avons et nous vivons beaucoup de nuances de gris dans lesquelles notre corps et notre cerveau sont perdus. Ils ont donc décidés qu’ils allaient avoir leur propre grille de lecture et décider d’eux même dans quelle colonne ils allaient classifier les choses.

C’est comme ça que l’on a des croyances auxquelles on croit dur comme fer. Comme par exemple que l’on n’a pas confiance en nous et que l’on est « nul » par rapport aux autres.

Les croyances

Une fois que cette croyance est installée, nous allons continuer à rencontrer des zones de gris dans notre quotidien. Mais notre corps et notre cerveau, eux, vont continuer à fonctionner avec leurs 2 colonnes. Ils vont se concentrer sur leurs croyances (en l’occurrence : on est plus nul que la moyenne et on n’a pas confiance en nous.) Et ils vont faire en sorte que les événements du quotidien viennent confirmer cette croyance. Ainsi, ils ne sont plus dans la zone de gris, la croyance est vérifiée et prouvée moult fois et ils sont rassurés. Ils pensent ainsi pouvoir remplir leur mission qui consiste à nous protéger et assurer notre survie.

Votre rôle

Ce que je vous invite à faire quand vous sentez que vous êtes poussé dans la colonne « je suis nul, je n’ai pas confiance en moi, et je n’y arriverais jamais », c’est de prendre le temps d’observer la situation comme si la scène avait été filmée et de la regarder d’un point de vue spectateur, sans jugement (envers vous-même), de manière très factuelle et posez-vous ces questions :

• 1- Si j’avais confiance en moi et que je ne risquais absolument rien, qu’est-ce que je ferais ?
• 2- Qu’est-ce qui m’empêche de le faire ?
• 3- Qu’est-ce que je risque réellement à le faire ?
• 4- Qu’est-ce qui me rassurerait et me permettrait de le faire ?

Illustration

Prenons un exemple pour illustrer.

Imaginons que vous êtes en pleine réunion au travail sur un enjeu qui impacterait potentiellement votre équipe. Vous avez un avis différent de vos collègues mais, par manque de confiance en vous, vous ne dites rien. La décision finale est prise et a évidemment des répercussions sur votre équipe.

Si vous vous posez les questions :

• si j’avais confiance en moi et que je ne risquais absolument rien, qu’est-ce que je ferais ? -> « J’aurais dit ouvertement ce que je pense afin que mes collègues prennent conscience des impacts sur mon équipe. »
• qu’est-ce qui m’empêche de faire ça ? -> « Je me dis que si tout le monde est d’accord, il y a surement une bonne raison. J’ai peur de ne pas avoir tous les tenants et aboutissants et que l’on me dise que je ralenti tout. »
• qu’est-ce que je risque réellement à le faire ? -> le plus vraisemblable c’est que votre point de vue ouvre les yeux de vos collègues sur des points auxquels ils n’avaient pas pensé.
• qu’est-ce qui me rassurerait et me permettrait de le faire ? -> « Savoir que je ne serais pas jugée négativement par mes collègues et garder en tête que ça peut sauver le quotidien futur de mon équipe. »

Résultats

En décomposant les choses et en prenant le temps de les analyser, vous pouvez indiquer vous-même à votre corps et votre cerveau qu’il serait plus sage de classer cet événement dans « l’autre colonne ». La colonne : pour le moment il n’y a pas de danger. Plus vous allez aller dans cette colonne, plus vous allez faire de nouvelles choses qui vont aller à l’encontre de la croyance initiale « je suis plus nul que les autres et je n’ai pas confiance en moi. »

C’est comme ça que petit à petit, le duo corps-cerveau va acquérir une nouvelle croyance à savoir que vous avez confiance en vous et que vous êtes totalement capable de faire les choses.

Ayez confiance!

Je vous invite à utiliser ces 4 questions de manière à changer petit à petit vos propres schémas de pensée. Evidemment, ça ne se fait pas en un claquement de doigts. Certaines croyances sont bien implantées et vous aurez besoin d’un peu de temps pour que le duo corps-cerveau change d’avis sur elles !

Si vous voulez que je vous aide à dompter ce fameux duo afin d’avoir plus de confiance en vous et de trouver un meilleur équilibre entre ce que vous souhaitez et ce que vous faites au quotidien, je vous invite à découvrir le programme « Moi d’Abord ! ».

C’est un accompagnement de coaching allié à un programme de développement personnel qui vous donne accès à une plateforme contenant quinze vidéos ainsi qu’énormément d’outils et d’exercices afin de mieux vous connaître, diminuer votre niveau de stress, booster votre énergie et donc avoir une meilleure confiance en vous.

Au plaisir de vous retrouver dans ce programme.

A bientôt