Faire de ses émotions de réelles alliées - Dépasse tes Frontières
2003
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Faire de ses émotions de réelles alliées

Vous pensez vraiment que si les émotions étaient un fléau, voire une tare on en aurait autant, tout le temps ? Nos émotions sont importantes, un phare dans la nuit. Un réel GPS de ce qui se passe en nous. Voici quatre conseils pour faire de vos émotions de réelles alliées.

 

Vous retrouverez la version écrite sous la vidéo.

 

Une présence constante

Nous avons souvent tendance à râler face à nos émotions qui arrivent sans crier gare. Les larmes aux yeux par ici. La boule au ventre par là. Elles savent faire sentir qu’elles sont présentes. Aucun doute là dessus !

Au début, nous avons tendance à penser que c’est de la faiblesse. Moi la première, je me suis longtemps demandé pourquoi les autres étaient forts alors que moi j’étais très facilement submergée par mes émotions.

But

Arrêtons-nous tout d’abord sur la signification des émotions. Elles forment un véritable GPS intérieur. Elles sont là pour traduire ce que notre corps ressent et nous communiquer des messages. Ressentir de la peur par exemple, est ce qui a permis à nos ancêtres des cavernes de se protéger et de rester à l’abri lorsque des troupeaux de mammouths se trouvaient aux alentours. Les émotions ont donc des bénéfices. Elles sont de bons indicateurs et ne sont pas là pour rien.

De vraies alliées

Ce que je vous recommande, pour en faire vos alliées, c’est tout d’abord

Accepter
  • Ne pas essayer de les refouler, mais plutôt de les accepter. Regardez et acceptez de voir ce qu’elles viennent vous dire. Dans le monde actuel où tout va vite et où il « faut » être efficace, productif et surtout ne pas perdre du temps à trop s’observer, j’ai envie de vous inviter, au contraire, à prendre le temps de voir d’où viennent vos émotions. Prendre le temps de vérifier si elles viennent vous avertir d’une peur, d’un blocage. Regarder si, au contraire, vous pouvez continuer les yeux fermés dans votre direction car ça vous rend heureux et bien dans vos baskets.

Prenons un exemple, imaginons qu’au travail, dès que votre responsable vient dans votre bureau, c’est la panique totale. Cœur à 100 à l’heure. Nœud au ventre. Poids sur les épaules et du stress, voire de la peur de ce que cette personne va vous demander. Soit vous pouvez continuer la tête dans le guidon et prendre pour acquis que ce sera ainsi tout le temps tant que vous aurez ce N+1. Ou alors, vous pouvez décider de mettre sur pause et de regarder ce qui se passe derrière ce stress

Observer
  • Une fois que vous avez pris vos émotions entre 4 yeux et que vous ne leur tournez plus le dos, observez d’où elles viennent ! Qu’est-ce qui les a déclenchées ? Rappelez-vous qu’elles viennent pour vous indiquer quelque chose. Apprenez à décoder le message en remontant le fil et en regardant quel a été l’élément déclencheur de cette émotion

Dans notre exemple : l’élément déclencheur est que votre responsable vienne vous voir

Décider
  • 3è étape: une fois que vous avez identifié la source, l’origine de cette émotion, je vous invite à prendre du recul et à vous demander comment vous aimeriez réagir face à ce déclencheur la prochaine fois ? Si vous aviez la possibilité d’écrire vous-même la suite de l’histoire et de ne pas vous mettre en pilotage automatique à savoir : un élément -> une émotion -> une pensée et une réaction qui se fait automatiquement par habitude et par « instinct de survie », comment est-ce que vous vous aimeriez réagir ?

Peut être que dans le cas de notre exemple vous aimeriez être plus serein, moins stressée, ne pas vous faire de film ni extrapoler.

Mettre en place
  • 4è étape, et pas forcément la plus simple, mais la plus importante : mettre en place ces nouvelles habitudes face à cette émotion en particulier.

Et pour ce faire, ça peut être de vous rappeler toute les fois ou ce responsable est arrivé dans votre bureau pour vous féliciter, vous demander quelque chose de banal voire programmer une prochaine réunion. Rien qui ne mérite du stress ou de la peur.

Une bonne intention

On a souvent tendance à voir le verre d’eau à moitié vide. Ce phénomène est dû au fait que notre corps et notre cerveau ont été élevés comme ça. Depuis la nuit des temps ils ont un travail : assurer notre survie. Donc ils préfèrent envisager le pire plutôt que prendre des risques et se la couler douce en croisant les doigts pour que tout aille bien.

Résultat, la moindre situation qui ressemble à une situation du passé plus ou moins chaotique entraîne des émotions peu agréables.

Alors que si on regarde de plus près, on a la possibilité de prendre du recul. Le possibilité de prouver à notre corps et notre cerveau que présentement il n’y a pas de danger. Que tout va bien et que ces émotions ne sont pas appropriées pour le moment.

Au travail

Vous connaissez donc maintenant 4 étapes pour dompter vos émotions :

  • les accepter
  • observer leur origine
  • décider de comment vous souhaitez vivre ce genre de situation dorénavant
  • mettre en place les nouvelles habitudes

Vous verrez que petit à petit vous allez réussir à maîtriser vos émotions. Vous allez les voir comme des alliées plutôt que comme des boulets à vos pieds !

Si vous voulez aller plus loin dans ce travail, je vous propose le Challenge : 5 jours pour être mieux dans ses baskets. Chaque jour, vous recevrez une nouvelle vidéo qui vous permettra pas à pas de booster la confiance en vous et de ne plus subir les choses.

J’espère vous y retrouver!

A bientôt

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