
16 Avr Mieux communiquer au quotidien: l’outil indispensable ici
Les gens parlent, c’est un fait. Ils ont cependant parfois du mal à communiquer entre eux. Communiquer est inhérent à nos vies et est tour à tour source de bonheur ou de souffrance. D’où viennent ces incompréhensions et comment réussir à mieux communiquer avec notre entourage ? Réponses ici !
Les incompréhensions
Il m’est déjà arrivé de me retrouver face à un problème de communication avec une collègue. Nous étions dans la même pièce à parler du même projet et à vouloir dire la même chose… Cependant, nous ne nous comprenions pas. Ca allait même au-delà : les schémas que je faisais avec des formes rondes, elle, elle les aurait mieux compris si j’avais utilisée des formes carrées. Nous étions du même âge, du même sexe, du même pays. Mais nous avions un mal incroyable à nous comprendre.
Chacun a sa représentation du monde
En programmation neuro-linguistique (PNL), j’ai appris que chaque personne a sa propre réalité du monde. Pour nous aider à percevoir le monde qui nous entoure, nous avons nos cinq sens. Grâce à eux, notre cerveau perçoit 11 millions d’informations par seconde. Il n’en retient cependant qu’entre quarante et cinquante par secondes. Ces cinquante informations sont stockées dans notre mémoire et sont notre réalité. La façon dont nous percevons un événement. Il est donc normal que notre voisin, qui a assisté à la même scène, ait dans sa réalité, des informations que nous n’avons pas et inversement.
L’impact du langage non verbal
Cette représentation personnelle que chacun se fait d’un événement est un premier élément expliquant les difficultés de communication entre certaines personnes. Par la suite, pour relater une situation, une expérience, nous utilisons le langage. En 1967, Albert Mehrabian a entrepris une étude sur la façon dont nous exprimons nos sentiments et notre état d’esprit. De cette étude est ressorti que 7% de la communication est verbale et 93% non verbale. Le non verbal se divise en 38% de communication audible para-linguistique (le ton de la voix, la vitesse, le volume…) et 55% de communication non audible (les gestes, la respiration, la tension musculaire, la couleur de la peau…). Nous communiquons donc via des mots. Cependant les messages que l’on s’échangent sont également compris via des interprétations de ce que nous percevons chez notre interlocuteur.
Chacun ses points de référence
Enfin, troisième élément qui vient tinter notre communication avec les autres ce sont les filtres. Nos filtres. Nous ne sommes pas forcément conscients que nous les avons car nous les considérons inhérents à la réalité. C’est là que commencent les difficultés de communication entre personnes n’ayant pas les mêmes filtres. Ces filtres sont en effet issus de notre éducation, de notre milieu social, de notre culture, de nos croyances, de nos expériences passées. Lorsque nous racontons une expérience qui de base est neutre, nous la tintons inconsciemment de nos filtres, de ce que l’expérience évoque et réveille en nous. Nous allons la retranscrire en fonction des 50 informations par secondes que notre cerveau aura retenu en y ajoutant nos filtres. Face à nous, le cerveau de notre interlocuteur retiendra également 50 informations par secondes de ce que l’on dit. Il y apposera ses propres filtres et prendra en compte également toutes les informations non verbales qu’il percevra afin de se faire, de notre histoire, sa propre réalité.
Différents outils
Vu comme cela, la communication interpersonnelle est extrêmement compliquée. Cela nous indique pourquoi des collègues, des personnes d’une même famille, des voisins etc n’arrivent pas à communiquer, voire ne s’entendent pas. Bien entendu je pourrais continuer en poussant encore plus loin à l’aide des profils d’ennéagramme ou de MBTI. Nous avons à portée de main une multitude d’outils nous permettant de mieux comprendre les autres et nous même afin d’améliorer nos relations. Je me doute cependant que vous n’avez pas 4h pour lire cet article. Je vais m’en tenir à vous parler aujourd’hui d’une approche qui vient immédiatement faciliter la communication interpersonnelle. Il s’agit de la Communication Non Violente (CNV).
La Communication Non Violente
La Communication Non Violente (CNV) a été développée dans les années 60 aux Etats Unis par le docteur Marshall Rosenberg. Selon lui, les mots sont des fenêtres ou des murs (titre de son livre). Thomas d’Ansembourg qui est le porte parole francophone de la CNV explique que la communication non violente est un outil de communication visant à éviter les conflits en instaurant de réels dialogues entre les personnes afin qu’elles expriment chacune leurs besoins. Nous avons en effet trop peu souvent conscience de nos besoins. Qu’ils soient personnels, professionnels, pour nous, notre entourage, nos besoins sont un point d’équilibre en nous. S’ils sont assouvis nous serons dans un environnement positif. S’ils ne sont pas assouvis, nous serons en état de frustration. Cependant comment assouvir un besoin dont notre interlocuteur n’a pas connaissance ? C’est là que la CNV entre en scène. La communication non violente propose d’exprimer son besoin face à une situation et d’expliquer à son interlocuteur en quoi la situation actuelle ne comble pas le besoin. La CNV nous invite ensuite à informer notre interlocuteur du sentiment, de l’émotion que cela génère en nous. La quatrième étape consiste ensuite à formuler une demande à notre interlocuteur afin de trouver un terrain d’entente qui viendra combler notre besoin.
L’importance des besoins
Il va sans dire que pour utiliser cet outil, nous devons nous connaître nous même. Il est cependant très utile car un besoin est quelque chose de concret qui nous parle à tous. Lorsque notre interlocuteur nous fait part du sien, même les 50 informations par secondes nous permettent de comprendre exactement ce que notre interlocuteur souhaite. A nous ensuite de travailler au compromis pour satisfaire le besoin de notre interlocuteur et le nôtre.
S’entourer de positif
Au-delà de ces outils, on ne peut bien entendu pas s’entendre avec tout le monde : divergences d’opinion, de style de vie, de croyances. Il existe moult possibilités que ça ne « clique » pas avec des personnes autour de nous. Cependant, même sans devenir « proches », il est important d’entretenir des relations qui ne soient pas toxiques. Vous le savez sûrement : le négatif entraîne le négatif. Si on se concentre sur le fait de voir le verre à moitié plein, les 50 informations par secondes que retiendra notre cerveau auront tendance à être positives. Alors que si nous sommes entourées de relations toxiques : le stress, l’anxiété de les confronter ainsi que nos besoins non assouvis impacteront notre équilibre au quotidien.
Votre cadeau
Si vous souhaitez faire un premier pas dès aujourd’hui dans la communication non violente, je vous invite à télécharger votre guide de poche de CNV.
Le coaching peut également vous accompagner dans des objectifs tels que l’amélioration des relations interpersonnelles, que ce soit avec votre conjoint, vos collègues, vos amis. Si vous souhaitez prendre un rendez-vous gratuit avec moi, n’hésitez pas à me contacter. Je me ferais un plaisir d’échanger avec vous sur vos problématiques.
Dépassez vos Frontières !
Allez à la rencontre de vos interlocuteurs dans leurs représentations du monde et améliorez votre communication avec votre entourage !
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