
05 Fév Conjoint expatrié: Comment rester motivé et développer son activité alors que l’on repart d’ici peu?
Avoir une activité en expatriation permet de retrouver sa place plus rapidement. Cependant, un facteur peut venir perturber le bon déroulement de ce projet d’expat : votre propre date de péremption dans ce pays. Comment contourner ce facteur afin de créer une vraie activité et non un passe temps ? Réponses ici.
Vouloir c’est pouvoir
Vous êtes nombreuses et nombreux à vouloir créer votre propre entreprise en expatriation. On le sait, avoir son projet à soi permet de voir les choses différemment. De retrouver son équilibre plus rapidement. De se créer un cercle social à soi, de faire travailler ses méninges. Et surtout, d’avoir un sentiment d’accomplissement au quotidien, et a fortiori le jour où le départ aura sonné.
Créer son activité peut en plus être salvateur : vos horaires, vos vacances, votre rythme. En bons français, on peut parfois trouver difficile de dire au revoir à nos 5 semaines de vacances adorées. Vous ne maîtrisez parfois pas assez la langue afin d’avoir accès à des missions de la même envergure que ce que vous aviez avant de partir. Vos diplômes n’ont d’ailleurs peut être pas d’équivalence. Bref, créer votre activité semble définitivement être THE solution.
L’adrénaline du démarrage
Vos nouvelles motivations en tête, vous partez en quête d’une idée d’activité digne de ce nom. Reconversion totale ou activité dérivée de votre profession initiale. Vous voilà prêt.e à lancer votre entreprise. L’effervescence du début est là. Le site internet voit le jour, vos cartes de visites sont prêtes. Vous commencez à parler autour de vous des services et produits que vous proposez. Vous commencez à avoir vos premiers clients. Tout se déroule comme sur des roulettes. Vous êtes fièr.e. Que le premier qui vous demande si vous vous ennuyez en expat aille se faire cuire un œuf. Vous n’arrêtez pas et vos journées sont overbookées. Travailler pour soi est un boulot sans fin.
La bascule
Cependant, peu à peu, le rythme est pris. Vous vous retrouvez avec le sentiment de ne plus avoir tant de choses à faire. La valse des clients continue, ni moins ni plus qu’au début.
Et c’est peut être justement ça le souci : pas plus qu’au début.
Comment est-ce possible ?
Votre produit / service est top. Vous n’en avez eu que de bons échos. Le bouche à oreille aurait du se faire depuis le temps. Ceci dit, si vous aviez plus de demande, vous ne pourriez peut être pas tout gérer seul.e. C’est peut être aussi bien comme ça en fait. « Peut-être que je devrais développer cette nouvelle gamme ? » vous demandez-vous. Cependant qui dit développer de nouveaux produits et services dit acheter de nouvelles matières premières, investir un peu plus. Ca commence à faire beaucoup d’argent dehors alors que vos ventes ne sont pas aussi élevées que vous le souhaiteriez.
Et puis si vous deviez finalement partir d’ici 1 an ? Vous auriez l’air maline avec tout ça sur les bras. Oui, en réalité, créer votre entreprise sur une si courte période était peut être une idée un peu folle.
Aller plus loin
Votre conjoint est pourtant votre premier supporter ! Il vous félicite pour le chemin déjà parcouru. Il vous encourage à aller plus loin. « Pourquoi ne pas t’associer pour aller plus vite et plus loin ? Et en effet il faut investir. On n’a rien sans rien. »
Oui mais à nouveau: et si vous deviez partir dans quelques mois ? Tout cet argent fichu par les fenêtres juste pour que vous ne vous ennuyiez pas…
Cependant, vous en connaissez des expats qui ont monté des trucs qui cartonnent. Ils ont fait comment eux ? Ils ont croisés les doigts très très forts ?
Il y a peu de chance que ce soit la seule chose qu’ils aient faite 😉 .
Les freins
Un des premiers freins à la création de son entreprise lorsque l’on est expat, c’est notre date de péremption dans le pays.
Pourquoi monter un business plan alors qu’on a de fortes chances de ne plus être là pour voir si il aura été atteint dans 3 ans ? Pourquoi s’associer alors que l’on ne sait pas qui du dit associé ou de nous devra partir le premier et par qui le remplacer ? Pourquoi se casser la tête à créer des gammes de produits et services plus larges alors que l’on ne sait même pas si on aura le temps de tout vendre avant de partir ?
Autant de questions qui sont des freins au développement de votre activité d’expatrié.
Autant de freins qui cachent des peurs au travers desquelles la procrastination prend place.
Et une fois que vous vous cachez derrière ces moult excuses amenées par la procrastination, votre entreprise stagne.
Et lorsque votre entreprise stagne, vous vous dites que votre projet était nul. Que vos compétences organisationnelles d’entrepreneurs ne valent pas mieux et que vous non plus ne valez pas grand-chose à jouer les imposteurs dans ce nouveau domaine. La fierté du départ est loin et la perte de confiance en soi s’installe.
Faire les choses en grand, pour de vrai
ALORS QUE:
- et si, vous en tête, vous croyiez en votre entreprise ?
- et si vous lui donniez, dès le début, l’envergure d’une vraie boite, avec un but, des projets et des objectifs ?
- et si vous partiez du principe que puisque vous pouvez partir à tout moment, il est important de tout donner dès le début afin que votre entreprise porte ses fruits dès que possible ?
- et si vous vous associiez avec des personnes complémentaires afin de mutualiser les efforts et ainsi avancer plus vite afin de ne pas vous démoraliser en procrastinant sur des tâches qui ne vous passionnent pas ?
- et si vous voyiez votre business plan comme une ligne de conduite à tenir et un argument de vente éventuel le jour où vous partirez de votre pays d’accueil ?
Certaines entreprises d’expat sont aussi nomades que leurs créateurs. D’autres sont sédentaires. S’adaptent au pays, à ses habitants et ne sont pas exportables.
Cependant elles sont vendables !
Rappelez-vous : pourquoi avez-vous eu envie de concrétiser votre projet d’entreprise en expatriation ? Quels étaient vos besoins ? Que vouliez-vous atteindre ?
Si vous ne vous donnez pas vous-même les moyens d’aller au bout de vos ambitions… personne ne le fera pour vous. Et le jour du départ, en plus de vos regrets de ne pas avoir tout donné, il n’y aura rien de viable à transmettre, vendre ou emporter avec vous dans vos valises.
Regarder droit devant
Mon père m’a souvent dit : une fois que tu as pris une décision, ça ne sert à rien de regarder derrière toi en te demandant « et si j’avais choisi autre chose… ? ». Il faut au contraire regarder devant toi et tout donner afin que les choses se déroulent comme tu le veux.
Il en va de même en décidant de créer votre entreprise.
Pourquoi est-elle née ? Quel est votre but ? Pourquoi ces produits ? Que vouliez-vous atteindre en terme de ventes, de chiffre d’affaire, de notoriété ?
Toutes ces infos auxquelles vous avez forcément pensé pendant la période effervescente de la création, il faut les garder en tête.
Se projeter
Investissez-vous dans votre entreprise comme si vous alliez rester 10 ans dans le même pays. Croyez vous-même en votre projet.
Au mieux vous allez développer votre entreprise et pourrez la revendre en repartant, retombant ainsi largement sur vos pieds quant aux investissements faits. Votre CV aura une réelle ligne en plus qui viendra témoigner de votre dynamisme, créativité, organisation, persévérance et plus encore.
Et le plus important : vous serez fièr.e de vous. Vous maîtriserez votre sujet et il sera rentable, vous ne vous sentirez donc plus imposteur dans votre nouveau domaine, mais totalement légitime. Et votre confiance en vous n’en sera que boostée.
Des outils pour avancer
Afin d’asseoir votre positionnement de réel entrepreneur et créateur de vraie entreprise, je vous propose de télécharger ce guide gratuit qui vous aidera à poser noir sur blanc les bases de votre business. Sa raison d’être, et là où vous souhaitez la mener.
Pour aller plus loin, je vous propose de me contacter pour un premier rendez-vous gratuit pendant lequel nous pourrons étudier vos propres freins au développement de votre entreprise et/ou établir une ligne directrice afin d’assurer le développement de votre activité. Se faire coacher lorsque l’on se lance dans l’entrepreneuriat est un réel boosteur d’activité. Au lieu d’avoir l’impression d’être seul.e à ramer contre le courant, vous aurez enfin un partenaire qui viendra vous aider à y voir plus clair, à prioriser et à vous faire avancer plus rapidement et plus efficacement que si vous restiez seul.e face à l’étendu des tâches à faire.
Je vous laisse télécharger votre guide gratuit.
Et je vous laisse mes coordonnées pour me contacter.
A très bientôt chèr.e expatpreneur, croyez en vous et en votre entreprise !!
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