
27 Nov Le secret d’une expatriation réussie: recréer son cercle social
Rien de pire que vouloir raconter ses aventures à l’étranger et se retrouver coincé par un fichu décalage horaire qui prive d’une réponse immédiate. C’est frustrant. D’autant que, hormis une soixantaine de minutes à gagner au prochain changement d’heure, on va garder notre frustration un bon moment. Comme je l’ai déjà dit ici (mon ebook) et là (mon article sur la recette pour faire partie des « happy expat ») il ne faut pas vouloir continuer à vivre coûte que coûte à l’heure de notre pays d’origine. Ca nous empêche forcément de nous intégrer pleinement dans notre nouveau pays. Et s’intégrer c’est ce que l’on souhaite puisque l’on veut aller de l’avant et avoir une expatriation belle et épanouie. (On se comprend (enfin j’espère !)
Une seule personne peut vous aider
Cependant, même avec la meilleur volonté du monde, vouloir (pour de vrai) s’intégrer et se recréer un cocon sur place ne se fait pas en un claquement de doigts. Peu de chance qu’un gentil monsieur nous attende à la sortie de l’aéroport avec une pancarte « Nouveaux, par ici. » (Ca se saurait). Le travail repose intégralement sur nous ! Happy face !!
Voici quelques pistes pour répondre à vos questions sur « comment recréer son cercle social une fois sur place? »
1- Avoir un contact sur place
Le meilleur moyen pour une intégration en douceur et un décryptage des différentes scènes que vous allez vivre dans les semaines suivants votre arrivée est incontestablement de connaître quelqu’un sur place. La cerise sur le gâteau est que cette personne connaisse également votre pays d’origine. Décryptage ET traduction simultanées des différents codes en prenant en exemple des attitudes et usages de notre pays d’accueil. Quand on est entouré ainsi, c’est de l’or en barre. Sans vous en rendre compte, c’est une part de stress et de moments de solitudes en moins. (Ne vous inquiétez pas, il y en aura bien d’autre. Vous n’allez pas vous en tirer comme ça ! )
Qui est ce ?
Ce fameux traducteur n’est pas forcément quelqu’un que vous connaissez de longue date. Il peut être un membre éloigné de la famille, un ami d’ami, le cousin du voisin… Ces personnes qui vous abreuvent d’informations (plus ou moins véridiques d’ailleurs) sur votre futur pays lorsque vous expliquez que vous y partez: mettez-les à contribution! Lorsqu’un ami vous affirme trèèèès bien connaître l’endroit puisque le fils de sa voisine y vit depuis un an: sautez sur l’occasion. Demandez le contact de la voisine (ou du fils!) Prenez ensuite contact avec un premier email soft où vous expliquez votre situation. Puis, une fois que vous aurez reçu le GO du fils (qui sera ravi de vous renseigner), inondez-le de vos questions ! En général il se fera un plaisir de vous répondre. Il vous donnera des tuyaux et un peut-être rendez-vous pour un café à l’arrivée. (Sous réserve que vous atterrissiez dans la même ville….. le petit fils est gentil mais ne va pas non plus traverser le pays pour vos beaux yeux – qu’il n’a jamais vu d’ailleurs!)
2-Les réseaux francophones
Merci les réseaux sociaux de nous permettre désormais d’avoir autant de flexibilité pour contacter des inconnus en un clic ! Cette facilité peut avoir un côté oppressant, certes. Cependant, parfois, (par exemple lorsque l’on prépare son expatriation) c’est super pratique !! Il doit y avoir des groupes Facebook « les français à XXX » , dans à peu près toutes les grandes villes. (Ca se décline également en « francophones à XXX», « French à XXX », « expatriés à XXX » etc, soyez imaginatifs dans vos recherches !)
Dans tous les cas n’hésitez pas, inscrivez-vous à ces groups et posez vos questions. Il y a toujours une bonne âme pour y répondre ! Et à nouveau, si vous demandez gentiment, il y a de très fortes chances pour que vous puissiez organiser un café dans les jours suivant votre arrivée pour rencontrer du monde (et profitez de l’occasion pour échanger sur vos premières impressions et avoir deux trois traductions des codes locaux !
Les réseaux sociaux mais pas que
Outre Facebook, il y a aussi les « accueils ». Ces associations francophones ont été crées par la FIAFE (plus de 90 dans le monde !)Elles sont présentes dans la majorité des grosses villes et permettent d’entrer en douceur dans votre nouveau pays. Vous pouvez les contacter en amont pour les bombarder de toutes vos questions. Une fois sur place, vous pouvez adhérer à l’association qui, en général, organise des cafés, des visites et des activités. Pour une arrivée en douceur et connaître les bon plans, les bonnes adresses, le bon ratio de pourboire au restau, (et surtout, SURTOUT : les endroits où trouver pain, vin et fromage) c’est parfait. Par contre ce ne sera que rarement que cela vous permettra de vous immerger de façon locale dans votre nouvel environnement.
3- Découvrir la culture
Pour avoir des renseignements tout en s’immergeant gentiment dans la nouvelle culture qui vous entoure il y a couchsurfing par exemple. Le principe de base : des locaux qui proposent leur canapé à des étrangers (souvent backpaker) qui sont de passage dans la ville. Le concept veut que les personnes qui ouvrent leurs portes soient très enclins à faire visiter leur ville, expliquer les endroits où aller (aussi bien pour les courses que pour des balades découvertes sympas, des bons marchés etc.) J’avais utilisé ce concept à mon arrivée à Tahiti. J’avais contacté plusieurs personnes pour un café. Le contact était très bien passé avec l’un d’eux. Du coup : intégration immédiate !
Activités
Et pour être réellement en immersion et découvrir votre nouveau pays de l’intérieur: reprenez vos activités sportives et culturelles. Que vous vous inscriviez dans un club de sport ou dans une association locale, vous rencontrerez forcément de nouvelles personnes. C’est le combo gagnant pour comprende au plus vite votre nouveau pays.
A vous!
Voilà, il n’y a plus qu’à !! Si vous avez d’autres pistes n’hésitez pas à les indiquer dans les commentaires, à m’envoyer un message ou encore à prendre un rendez-vous gratuit avec moi si vous souhaitez en discuter.
Bonne intégration !!
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